M. Le maire engagez-vous vraiment !

Lors des élections municipales d’Auch, en 2020, les candidats et candidates se sont engagés via le Pacte pour la Transition pour le climat et la justice sociale. Un an après, où en sommes-nous ? Les élu·es doivent être à la hauteur du défi climatique, économique et social et doivent tenir aujourd’hui les promesses réalisées il y a un an, et concrétiser ces engagements en actions. C’est pour rappeler l’urgence d’agir que des citoyens et citoyennes se mobilisent devant les mairies. L’objectif ? Interpeller leurs élu·es pour qu’iels remettent une feuille de route claire.

 

Depuis un an que les élections municipales sont passées, le Maire Christian Laprébende et les élu·es peuvent et doivent agir pour faire de la transition une réalité territoriale. Les promesses électorales doivent devenir des projets concrétisés sur le terrain : voir les engagements de la liste Auch pour vous et les observations d’Alternatiba. Les ambitions doivent être rehaussées et les alternatives soutenues. Ils et elles n’ont plus que 5 ans pour agir avant la fin de leur mandat, la feuille de route doit être claire et ambitieuse. Ils et elles ont remis un livret rappelant les engagements de la liste pour que le Maire se positionne sur un agenda de mise en œuvre.

Télécharger le livret des engagements…

Les citoyennes et citoyens sont porteurs de solutions (déplacements à vélo, protection des terres agricoles à Naréoux) et acteurs de leur territoire : ils et elles se mobilisent depuis des années pour faire entendre leurs voix, porter des propositions alternatives, lutter contre des projets inutiles et imposés. Depuis un an que les élections municipales sont passées, ils et elles ont continué ce travail d’interpellation, et attendent aujourd’hui des élus locaux de la transparence et des actions. La question qu’ils et elles leur posent est simple : élus locaux, comment comptez-vous agir pour mettre en œuvre la transition climatique et sociale dont nous avons urgemment besoin ?

 

Au niveau national (voir article)

Il y a urgence à agir pour le climat, pour la santé, la justice sociale et les emplois. La crise sanitaire qui nous touche reflète la nécessité de développer la résilience de nos territoires et de penser le monde d’après. Depuis un an que les élections municipales sont passées, nos territoires sont toujours plus impactés par le dérèglement climatique, comme l’a montré l’épisode catastrophique pour les agriculteurs des gels et des chaleurs d’avril.

Les élu·es ont une double responsabilité face au climat : celle de mettre en œuvre les politiques européennes et nationales, mais aussi de revoir à la hausse ces objectifs, puisque l’État français ne va pas suffisamment loin ni suffisamment vite, comme le montre les nombreux reculs politiques et démocratiques dans le cadre du Projet de Loi Climat et Résilience. Le bloc local (communes, intercommunalités etc.) est celui qui doit montrer que les transitions territoriales et leurs impacts sur la santé, le quotidien, les emplois, le pouvoir d’achat des citoyens et citoyennes sont plus sains et souhaitables pour notre climat et pour nous. Dans le contexte actuel des élections régionales et départementales, il est nécessaire de rappeler que 50% des émissions de gaz à effet de serre sont directement issues des décisions prises par les collectivités territoriales.